Vers mes 15 ans, en 1969, j’ai pu aborder la photographie en récupérant un ancien appareil de mon père, un ZEISS IKON PRONTOR-SV à soufflet, au format 6×9.
Le souci est qu’il fallait de l’argent pour la pellicule et le développement de celle-ci. J’effectuais donc des travaux pour mon père qui était Géomètre-Expert Immobilier : aide en mesurage, dessin de plans, etc …
J’avais également entrepris l’élevage de petits animaux que je revendais soit à des particuliers, soit à des commerçants : souris, hamsters, perruches …
Plus tard, en 1976, je me suis marié et je suis devenu moi-même Géomètre-Expert Immobilier, profession qui m’a beaucoup accaparé. Je n’ai pas vraiment vu grandir nos quatre enfants ni avoir la possibilité de me consacrer à d’autres activités …
Dès que nous avons pu habiter une maison, j’y ai installé un labo photos et entrepris de développer, agrandir et tirer moi-même mes photographies, principalement en noir et blanc, pour mon travail et pour le plaisir.
Pas facile de trouver un endroit vraiment obscur d’ailleurs ! Comme agrandisseur, j’avais un Kaiser VCL60 et je travaillais mes photos principalement sur du papier Ilford.
Toujours en 1976, le successeur de mon 6×9 a été un appareil au format 24×36, en argentique à l’époque, le Canon AE-1.
Puis le numérique est apparu
et vers 2005 mon canon AE-1 a cohabité avec l’EOS 350D au format APS-C
Ensuite, j’ai poursuivi avec le 50D, puis le 7D.
Lorsque le prix des réflex 24×36 est devenu plus abordable, j’ai acquis l’EOS 6D et ensuite l’EOS 5D.
Quant à l’agrandisseur, il a rapidement fait place à la suite logiciel de Canon (DPP – Digital Photo Professional et celle de Adobe (Lightroom et Photoshop pour le traitement des négatifs numériques en RAW.
Ce qui m’a permis, plutôt que de passer des heures seul dans le noir, de revenir au grand jour et rester au contact de ma famille.